مواضيع مماثلة
La Liberté guidant le peuple
صفحة 1 من اصل 1
La Liberté guidant le peuple
« La Liberté guidant le peuple » ou « La Barricade »d’E. Delacroix (1798-1863) est un grand tableau (260-325) qui illustre la révolte du peuple contre les décisions de Charles X limitant les avancées sociales et politiques. Les trois journées de révolte de juillet 1830, appelées les «Trois Glorieuses », précipitèrent le départ de Charles X, l’opposition libérale imposa le duc d’Orléans (futur Louis Philippe). Dès le mois d’octobre, E. Delacroix, poussé par l’enthousiasme du moment, commence à peindre le tableau dont la reproduction suit.
« La Barricade » est un titre qui indique seulement le sujet du tableau de manière assez neutre ; « La Liberté guidant le peuple » est une interprétation des faits. Delacroix prend position pour les insurgés, il transforme la liberté en une femme par l’emploi de l’allégorie.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la taille des personnages qui sont surdimensionnés par rapport au décor (la cathédrale Notre-Dame est de taille plus modeste). L’accent est mis sur le personnage principal qui est pareil à une géante.
En bas du tableau, au premier plan, se trouvent des cadavres, l’immobilité règne donc avec l’horizontalité. En haut, au contraire, les lignes sont verticales, tout semble en mouvement. Au milieu, comme pour assurer la transition entre ces deux mondes, un ouvrier se traîne aux pieds de la femme.
Un triangle apparaît : le sommet serait la main de la femme ; un côté est formé par la hampe du drapeau, la lame du sabre et le fusil du bourgeois ; l’autre part de l’épaule de la femme, descend le long du bras gauche du gamin, puis suit le pistolet qui est pointé sur la signature du peintre. Ce triangle met en valeur l’impression d’ascension qui se dégage du tableau.
Le peintre regarde la femme du dessous, en contre-plongée ; cela grandit encore le personnage allégorique.
La lumière provient du haut à gauche du tableau ; elle irradie le drapeau (qui semble encore plus lumineux du fait que le bras de la femme se trouve dans l’ombre). Le visage des personnages est éclairé, ainsi que le torse de la jeune femme qui est mis en valeur aussi par le fait qu’il est dénudé. La lumière éclaire le genou de la femme qui est en avant pour marquer la progression.
Le tableau fait penser à une image arrêtée, comme si l’on avait appuyé sur la touche pause ; les personnages sont en mouvement, ils semblent marcher ; le mouvement se peint aussi sur les plis de la robe de la femme et sur ceux du drapeau.
De nombreuses catégories sociales sont représentées qui symbolisent le peuple uni en marche : les ouvriers (celui qui traîne aux pieds de la femme et celui qui porte le sabre), un bourgeois en chapeau haut-de-forme, un gamin de Paris, un militaire avec son shako, un homme au loin avec un bicorne et même un cadavre nu qui, de ce fait, représente l’homme tout simplement, anonyme.
Le drapeau est ici mis en valeur car il s’agit d’ un symbole : c’est un rappel de la Révolution ; il avait été banni sous la Restauration.
Les personnages ne manifestent aucune joie, leur visage est plutôt empreint de gravité ; ils expriment la détermination. La femme semble détournée comme pour rassembler ses troupes, les encourager. La foule, le grandissement des personnages apparentent ce tableau au registre épique. L’image semble raconter la révolte : elle appartient au discours narratif.
« La Barricade » est un titre qui indique seulement le sujet du tableau de manière assez neutre ; « La Liberté guidant le peuple » est une interprétation des faits. Delacroix prend position pour les insurgés, il transforme la liberté en une femme par l’emploi de l’allégorie.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la taille des personnages qui sont surdimensionnés par rapport au décor (la cathédrale Notre-Dame est de taille plus modeste). L’accent est mis sur le personnage principal qui est pareil à une géante.
En bas du tableau, au premier plan, se trouvent des cadavres, l’immobilité règne donc avec l’horizontalité. En haut, au contraire, les lignes sont verticales, tout semble en mouvement. Au milieu, comme pour assurer la transition entre ces deux mondes, un ouvrier se traîne aux pieds de la femme.
Un triangle apparaît : le sommet serait la main de la femme ; un côté est formé par la hampe du drapeau, la lame du sabre et le fusil du bourgeois ; l’autre part de l’épaule de la femme, descend le long du bras gauche du gamin, puis suit le pistolet qui est pointé sur la signature du peintre. Ce triangle met en valeur l’impression d’ascension qui se dégage du tableau.
Le peintre regarde la femme du dessous, en contre-plongée ; cela grandit encore le personnage allégorique.
La lumière provient du haut à gauche du tableau ; elle irradie le drapeau (qui semble encore plus lumineux du fait que le bras de la femme se trouve dans l’ombre). Le visage des personnages est éclairé, ainsi que le torse de la jeune femme qui est mis en valeur aussi par le fait qu’il est dénudé. La lumière éclaire le genou de la femme qui est en avant pour marquer la progression.
Le tableau fait penser à une image arrêtée, comme si l’on avait appuyé sur la touche pause ; les personnages sont en mouvement, ils semblent marcher ; le mouvement se peint aussi sur les plis de la robe de la femme et sur ceux du drapeau.
De nombreuses catégories sociales sont représentées qui symbolisent le peuple uni en marche : les ouvriers (celui qui traîne aux pieds de la femme et celui qui porte le sabre), un bourgeois en chapeau haut-de-forme, un gamin de Paris, un militaire avec son shako, un homme au loin avec un bicorne et même un cadavre nu qui, de ce fait, représente l’homme tout simplement, anonyme.
Le drapeau est ici mis en valeur car il s’agit d’ un symbole : c’est un rappel de la Révolution ; il avait été banni sous la Restauration.
Les personnages ne manifestent aucune joie, leur visage est plutôt empreint de gravité ; ils expriment la détermination. La femme semble détournée comme pour rassembler ses troupes, les encourager. La foule, le grandissement des personnages apparentent ce tableau au registre épique. L’image semble raconter la révolte : elle appartient au discours narratif.
wafa- عدد الرسائل : 10
السٌّمعَة : 0
نقاط : 0
تاريخ التسجيل : 31/08/2007
صفحة 1 من اصل 1
صلاحيات هذا المنتدى:
لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى